La guinguette, c’est d’abord un îlot de verdure.
À lire dans La Montagne, édition du 16 août 2023, un article de Sophie Leclanché sur le renouveau des guinguettes. Ce renouveau est-il un complet retour aux sources ? C’était la question qu’elle me posait en interview pour ce bel article.
La guinguette est un phénomène de société. Les urbains en mal de verdure vont chercher aux limites de la ville un coin où se ressourcer et s’amuser. Avec, en prime au XIXème siècle, un petit vin pas trop cher pour se désaltérer.
Loin de vouloir entretenir les clichés véhiculés par certains films d’époque, Sophie Leclanché cherche à comprendre qui étaient les clients des guinguettes et ce qu’ils y recherchaient. Il y a eu peu de guinguettes huppées mais elles ne sont pas non plus accessibles à tous : l’entrée est payante, en tout cas pour les hommes. On y trouve un monde bigarré, où se mêlent commerçants, artisans et petits employés de bureaux. Mais aussi, dans certaines, un monde plus canaille, des « marlous » et voyous de tous genres.
La danse y occupe une place très importante. C’est autant pour danser que pour boire que l’on fréquente une guinguette. Si l’orchestre est de dimensions modestes, il ne se laisse pas dépasser pour autant et on entend sonner les airs à la dernière mode, depuis le milieu de l’après-midi jusqu’en pleine nuit.
Tout un programme à retrouver dans Le Goût de Paris !